Activités de pleine nature et pastoralisme : quelles actions sur le territoire pour une meilleure cohabitation ?
Une partie de l’équipe du Parc naturel régional du Mont-Ventoux a participé à deux journées d’échanges autour de la cohabitation entre les activités de pleine nature et le pastoralisme, les 17 et 18 mars 2025 dans la Drôme.
En présence de Frédéric Rouet, vice-président du Parc délégué l’Ecotourisme et à la marque Valeurs Parc, Gabrielle Simaillaud, chargée de projet Forêt Pastoralisme, et Lise Collin, chargée de mission Ecotourisme, ont effectué un retour d’expériences avec leurs collègues du Parc naturel régional des Baronnies et de la Communauté de communes Buëch-Dévoluy.
Ces deux journées d’échanges et de travail, la première à la Maison du Parc des Baronnies provençales à Sahune, la seconde à Lus-La-Croix-Haute, s’inscrivent dans le cadre d’un projet sur la cohabitation des usages touristiques et pastoraux soutenu par l’Etat *.
Après une présentation des diagnostics réalisés et des futures pistes d’actions communes, la trentaine de participants a été mise en situation sous la conduite de Béatrice Renaud, référente du réseau chien de protection de l’Institut de l’élevage (Idele). Les bons comportements et les réactions des chiens de protection ont pu être testés par petits groupes.
Au cours de la deuxième journée, les territoires du Sud ont travaillé avec les autres espaces valléens et services pastoraux du massif alpin afin de comparer les enjeux et les pistes d’actions développés au sein des différents territoires.
Pour le Parc naturel régional du Ventoux, où le pastoralisme existe à l’année et où les activités de pleine nature sont très prisées, l’enjeu est de prévenir de potentiels conflits d’usage toute l’année. Il s’agit à la fois d’accompagner le grand public sur les bons gestes à adopter en présence des chiens de troupeaux et d’améliorer le quotidien des éleveurs.
Dans ce but, des actions de formation auprès des offices de tourisme et des hébergeurs, face aux enjeux de cohabitation entre sports de pleine nature et pastoralisme, pourraient par exemple être mises en place.
* Financement par le FNADT/CIMA, Fonds national d’aménagement et de développement du territoire)
