Pour cela, la priorité est donnée à la filière bois-énergie, en lien avec les enjeux de mobilisation de la ressource forestière. Pour les autres filières (petit éolien, géothermie de surface, solaire thermique, méthanisation…), la Charte privilégie la création de petites unités de production afin de mieux maîtriser les impacts potentiels sur l’environnement. Enfin, au travers du Parc, c’est tout le territoire qui réaffirme sa volonté de guider un déploiement vertueux des énergies renouvelables d’échelle industrielle dont le développement doit s’adapter aux richesses locales.
Intégrée dans la Charte du Parc, cette stratégie a pour objectif de préparer les porteurs de projets aux attentes d’exemplarité attendues par le territoire en matière d’énergies renouvelable d’échelle industrielle. En définissant la vocation et la sensibilité des espaces vis-à-vis des centrales photovoltaïques au sol et du grand et moyen éolien, cette stratégie, spatialisée dans le Plan de Parc, permet d’orienter les aménagements vers des zones de moindre enjeu et préserver ainsi les espaces remarquables du Parc. Les agents du Parc sont ainsi régulièrement consultés par les porteurs de projets et les services de l’Etat pour apporter leur expertise et donner des avis sur les projets d’énergie renouvelable.
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Grâce à un financement LEADER du GAL Ventoux, l’Agence Locale de la Transition Energétique (ALTE) travaille actuellement à la mise en place de centrales villageoises sur le territoire du Parc afin de proposer des unités de production d’énergie renouvelable impliquant les citoyens. Cette animation a permis de fédérer des habitants qui ont constitué le collectif des Citoyens Branchés du Sud-Ventoux (CIBRAV). A l’Est du Parc, sur le plateau de Sault, c’est l’association Centrales Villageoises Lure-Albion qui promeut cette démarche innovante d’énergies renouvelables locales et respectueuses des patrimoines. Alors si vous souhaitez investir dans une économie durable au pied du Ventoux, rejoignez-les !
À la croisée des politiques « énergie et biodiversité », l’enjeu de la protection du ciel nocturne prend une place particulière dans la Charte du Parc du Mont-Ventoux. Il s’agira notamment de développer une réelle « trame noire » afin de favoriser la biodiversité nocturne, en lien avec les économies d’énergie et la mise en valeur du patrimoine.
Aussi, dans les 3 premières années de la Charte, un travail sera engagé pour sensibiliser les collectivités, les habitants et les acteurs socio-professionnels à la lutte contre la pollution lumineuse et accompagner les communes dans l’optimisation des besoins en l’éclairage public et l’obtention du label « Villes et villages étoilés ». Aujourd’hui, seule la commune de Villes-sur-Auzon bénéficie de cette reconnaissance pour ses efforts en la matière. En partenariat avec le Syndicat d’Energie Vauclusien (SEV), l’objectif est bien de démultiplier ce type d’expérience autour du Ventoux.
Le témoignage du maire de la commune de Villes-sur-Auzon, Frédéric ROUET
Notre Commandant du Groupement de Gendarmerie n’a pas hésité à faire une conférence à nos côtés pour exprimer les bienfaits que pouvaient avoir l’extinction sur les petites communes de moins de 2000 habitants.
En conclusion, depuis 4 ans, la population est rassurée, pas de commentaires négatifs par rapport à cette évolution et les bénéfices sont multiples :